Le très cher train de vie des conseillers de l'Ordre des chirurgiens-dentistes

La préconisation de la Cour des comptes pour l'Ordre national des chirurgiens-dentistes est claire: «retrouver le sens de ses missions de service public». Structure de droit privé, financée par les cotisations de ses adhérents dont le montant n'a d'ailleurs cessé de grimper ces dernières années, elle est censée s'assurer du respect des règles de déontologie professionnelle par les praticiens. Mais comment pourrait-elle mener à bien cette mission -de service public, donc- quand ses propres membres semblent avoir oublié toute éthique? Quand vous souhaitez savoir beaucoup, vous pouvez chercher plus de Nettoyeur ultrasonique sur outil dentiste.



Comme le rappelle le rapport de la Cour des comptes, les fonctions au sein des Ordres -des chirurgiens-dentistes, des médecins, des pharmaciens...- relèvent en principe du bénévolat. Un décret d'application de la loi du 21 juillet 2009, relative aux patients, à la santé et aux territoires, qui pose ce principe, prévoit toutefois «la possibilité de verser aux conseillers des indemnités limitées à trois fois le plafond annuel de la sécurité sociale», soit près de 116.000 euros par conseiller. Comme en politique, le cumul des mandats est également monnaie courante parmi les conseillers de l'Ordre. «De nombreux conseillers nationaux perçoivent, en plus, des indemnités liées à leur participation à des conseils locaux qui peuvent, pour certains, dépasser 20.000 euros par an et par personne.»L'oxymetre de pouls professionnel,connaissez-vous?

Une activité que le président d'alors «a choisi de conserver de manière à continuer d'avoir accès, en pratique et sur le terrain, aux évolutions techniques et de la science», plaide-t-il dans un courrier adressé à la Cour des comptes et en annexe du rapport. «En réalité, son contrat avait surtout pour effet de lui permettre de continuer à percevoir les indemnités ordinales au taux maximum, le montant alloué aux actifs (605 euros en 2015) était supérieur de 30% à celui alloué aux retraités (462 euros)», assène le rapport. 

Des affirmations démenties par l'ancien président qui estime que «le conseil national n'a jamais, sur ses fonds», acheté de tels cadeaux, à l'exception des vins «offerts en remerciement à des conférenciers qui officiaient bénévolement». Ce sont cette fois des conseillers locaux qui sont plus particulièrement pointés du doigt, comme ceux du conseil départemental du Loiret qui ont bénéficié, avec leurs conjoints, de séjours à Vichy en 2012 (9000 euros) et La Baule en 2014 (14.000 euros). Ou encore le président et les membres du bureau du conseil départemental de l'Isère qui ont, eux, visité la Corse sous couvert de «voyage professionnel». 




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