Le cabinet d'urgence dentaire fait le plein à Limoges
Depuis novembre, un cabinet financé par une association de patients a ouvert, près de la place Carnot à Limoges, pour répondre aux problèmes dentaires qui peuvent difficilement attendre. Rage de dent, abcès douloureux, incisive cassée, couronne descellée ? A qui s’adresser rapidement si vous souffrez ou rencontrez un problème subit d’inconfort ou d’esthétique ? Les délais d’attente chez votre dentiste sont souvent longs. Or il est difficile de patienter quand on a mal… Aussi, depuis novembre, l’Association d’urgence dentaire de la Haute-Vienne (ASUDE 87) a ouvert un cabinet rue Adrien-Tarrade, à Limoges. Quand vous avez besoin de comprendre en détail, vous pouvez chercher plus de lampe de blanchiment dentaire et blanchiment dentaire sur notre site.
« Il s’agit de dépanner, soulager la personne en attendant qu’elle ait une consultation avec son praticien habituel, qui assure la continuité des soins », explique Nicolas Moyrand, le président de l’association, un ancien de l’aviation, qui gère quotidiennement la prise de rendez-vous téléphonique. L’ASUDE 87 a donc financé du matériel et mis des locaux à la disposition d’un chirurgien-dentiste à la retraite depuis mai 2017, Alain Simon. Tout est partie d’un constat et d’un test : « On a appelé les cabinets dentaires pour demander un rendez-vous dans les plus brefs délais mais personne ne pouvait nous prendre en urgence, expose Nicolas Moyrand. EST-CE QUE LES DENTS RESTENT BLANCHES LONGTEMPS APRÈS BLANCHIMENT ?
On a donc imaginé une structure qui palliait le problème. » La prise en charge des urgences est en effet assez compliquée, comme le reconnaît le président de l’ordre des chirurgiens-dentistes de la Haute-Vienne, Patrick Pommier. « Le nombre de praticiens sur Limoges et alentour a diminué et il n’y a pas encore de relève pour remplacer les départs en retraite. Par conséquent, il y a un afflux dans les cabinets de patients qui n’ont plus de dentiste, ce qui entraîne une surcharge de travail, et un délai entre un à deux mois pour obtenir un rendez-vous.
Rue Adrien-Tarrade, le résultat est en effet là : depuis un peu plus de deux mois, le cabinet associatif, ouvert du lundi au samedi de 9 heures à 19 heures, a reçu 700 patients. « Au début, on avait une dizaine de personnes par jour. On est à 20 aujourd’hui. » Au point que certains rendez-vous ne peuvent parfois être fixés que le lendemain, au lieu du jour même, le concept étant un peu victime de son succès. « Un confrère retraité devrait bientôt nous prêter main-forte, on espère pouvoir mettre en place un second fauteuil et accueillir de 7 h 30 à 21 heures », explique Alain Simon.
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