L’hygiène bucco-dentaire, parent pauvre des soins en EMS

L’hygiène bucco-dentaire des résidents d’établissements médico-sociaux (EMS) laisse à désirer. «C’est une forme de négligence», considèrent des professionnels de la santé. Et cela doit changer, revendiquent tant l’Association des médecins dentistes de Genève (AMDG) que l’Association des directeurs d'EMS (Adepag). La dentiste Martine Riesen et Patrick Brisset, responsable de l’EMS Les Bruyères, ont initié un vaste projet: former l’ensemble du personnel des EMS pour aider les aînés à se brosser les dents. Une hygiène buccale soignée et des contrôles permettent de réduire les risques d’infection. Car des dents malades non traitées peuvent causer des pneumonies, des maladies cardio-vasculaires et aggraver un diabète. Quand vous souhaitez savoir beaucoup,vous pouvez chercher plus de Distillateur à eau sur outil dentiste.



«Au même titre que les soins médico-dentaires des enfants, les traitements de ce type pour les personnes en situation de dépendance devraient être intégrés dans le cadre de la politique de santé publique», défend Martine Riesen, présidente de l’AMDG. Sans compter que le mal de dents, ce n’est pas seulement une douleur, prévient-elle: «Cela peut être le signe d’une infection. Et même parfois l’origine d'une aggravation d’une maladie existante, de complications médicales ou d’un décès.» Cette dernière a organisé avec Patrick Brisset un forum réunissant différents acteurs de la santé. Pouvez vous nous introduire un localisateur d'apex ?


Mais le constat médical indiquant que leurs bouches étaient en fait délabrées et négligées a ensuite pu être partagé par tous lorsque les médecins dentistes ont décrit les pathologies et le manque d'hygiène qu’elles présentaient. Seule une prise de conscience collective de ce problème sanitaire nous permettra d’agir. Et d’améliorer la situation.» Autre constat dressé lors de ce colloque: à Genève, les résidents entrent en général en EMS avec leurs dents. Une bonne nouvelle, gage d’une meilleure fonction, mais qui demande plus d’entretien que des prothèses.

Patrick Brisset, ancien président de l’Adepag, encourage au minimum un brossage par jour pour les résidents des Bruyères, «avec accompagnement si nécessaire dans la réalisation de cet acte de la vie quotidienne. Les soignants doivent voir un sens à une telle prise en charge.» Tout le personnel des Bruyères a déjà suivi quatre heures de cours au printemps dernier. «Auparavant, le brossage ne se faisait pas systématiquement, ne cache pas le directeur de cet EMS. Et ce n’est sans doute pas différent ailleurs.»






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