Les Vaudois se prononceront le 4 mars sur une assurance obligatoire pour les soins dentaires de base

Les Vaudois diront le 4 mars prochain s’ils veulent d’une assurance obligatoire pour les soins dentaires de base. Il s’agit d’un premier suisse, alors que des projets similaires ont été lancés depuis lors dans les cantons du Valais, de Genève et de Neuchâtel. Affirmons-le d’emblée: cette étatisation sanitaire voulue par la gauche n’augure rien de bon à la lumière de ce qui se fait en la matière en Europe de l’Ouest. Au Royaume-Uni, le système de santé publique est au bord de la faillite, par manque de moyens. En France, le trou de la Sécurité sociale se creuse depuis de nombreuses années. Plus près de nous, la LAMal, l’assurance obligatoire de soins, s’enfonce dans un gouffre financier depuis 1996.  Quand vous souhaitez savoir beaucoup,vous pouvez chercher plus de lampe à polymériser et lampe à photopolymériser sans fil sur notre site.



L’importante bureaucratie qui découle de son application a induit une hausse continue des coûts, sans que personne ne parvienne à enrayer cette spirale infernale. On peut légitimement craindre qu’il en aille de même avec le modèle prescrit par les tenants de l’initiative vaudoise. Voilà une première raison de rejeter ce texte. La deuxième tient au mode de financement de cette assurance, dont les coûts annuels sont estimés à près de 400 millions de francs. Le régime proposé prévoit un prélèvement sur le revenu calqué sur celui de l’AVS.  Pouvez vous nous introduire le blanchiment dentaire ?

On parle d’une ponction paritaire proche des 0,6 à 0,7%. Les indépendants, ainsi que toutes les personnes cotisant à l’assurance vieillesse qui ne sont pas actives, passeront également à la caisse. Cela représentera pour les travailleurs l’équivalent d’une treizième prime maladie. Pour les autres, à savoir les rentiers AVS, les jeunes de moins de 18 ans et les demandeurs d’asile (soit environ 270 000 personnes), l’initiative prévoit la prise en charge des soins dentaires «par la politique sanitaire cantonale». Autrement dit, par l’impôt! Offrir le dentiste à tous les habitants du canton en faisant régler la note par une moitié d’entre eux est inacceptable. Cessons de grever le budget de la classe moyenne!

A cet égard, il faut rappeler que l’économie vaudoise a largement contribué au progrès social ces dernières années, par le biais de contributions pour la formation professionnelle, pour l’accueil de jour des enfants, par des prestations complémentaires pour les familles et la rente-pont et, enfin, à travers l’augmentation des allocations familiales. Le temps nous paraît venu de ne plus surcharger le bateau. Et, au final, tous ces soins coûteront davantage qu’aujourd’hui à cause du processus administratif lourd qui les encadrera, et qu’il s’agira de financer.






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