Le laser, c’est une nouvelle technique pour les dentistes
Il existe plusieurs types de laser (rayons concentrant une grande quantité d’énergie), avec des longueurs d’onde différentes. Ils peuvent être utilisés de la détection de la carie précoce au traitement de celle-ci, en passant par la chirurgie des maladies gingivales. Un premier type peut être utilisé en remplacement de la turbine (la classique fraise dentaire) pour les tissus durs : émail, dentine, os. Un autre, appelé “laser diode”, à onde plus courte, est employé pour les tissus mous : gencives, muqueuses. Ces deux sortes de lasers sont d’une extrême précision : 0,2 nanomètre. Quand vous souhaitez savoir beaucoup, vous pouvez chercher plus de marathon micro moteur sur www.athenadental.fr
Pas d'anesthésie ni de fraise, avec le laser, le dentiste n'est plus un calvaire. Cette nouvelle technique, onéreuse et encore marginale en France, fait pourtant bien des heureux. Les prototypes mis sur le marché, plus efficaces que les outils traditionnels, semblent désormais séduire les dentistes.
Autre utilisation, beaucoup plus fréquente, le laser permet maintenant de diminuer les douleurs très pénibles après une extraction dentaire. « Ce qui fait souffrir les gens après l'extraction d'une dent, c'est l'inflammation. Avant, les gens sortaient avec une compresse sur la gencive qui saignait, ils souffraient souvent. Avec le laser, le caillot se forme en trente secondes au lieu de quelques heures, ce qui réduit l'inflammation et donc la douleur et les patients se sentent mieux », poursuit-il. Enfin, pour éviter la récidive d'une carie, le laser permet de « vitrifier » le fond de la dent pour éviter aux bactéries d'attaquer de nouveau la dent.
Avec ce rayon à onde courte, on incise comme avec un bistouri, pour découper une gencive (par exemple pour le traitement chirurgical de certaines parodontites), traiter des aphtes ou autres lésions buccales... L’absence de sang, spécifique aux interventions au laser (par hémostase quasi instantanée) permet aux praticiens d’agir avec une meilleure visibilité.
Faisceau lumineux, le laser dégage toutefois une chaleur thermique importante et doit être manipulé avec précaution par des praticiens formés. Dirigé trop longtemps sur un élément de la cavité buccale, il peut en effet brûler les tissus. Pour l'instant très cher, environ 30 000 la machine, le laser entre - hélas pour le patient !- encore au compte-gouttes dans les cabinets dentaires.
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