Des pratiques perfectibles sur la santé bucco-dentaire
L’UFSBD en partenariat avec les Laboratoires Pierre Fabre Oral Care viennent de communiquer les résultats d’une enquête menée auprès de 19 000 français en février 2017 via Facebook, Twitter et Internet. Les conclusions de ce sondage révèlent des pratiques variées et perfectibles concernant la santé bucco-dentaire de la population française. Vous pouvez vérifier plus de localisateur apex sur matériel dentaire.
Encore près de la moitié des français (46 %) méconnait le lien entre santé bucco-dentaire et santé globale, alors même que les interrelations avec les maladies chroniques, les maladies cardiovasculaires ne sont plus à démontrer. Parmi les personnes qui méconnaissent les liens entre santé bucco-dentaire et santé générale, seulement un quart (24 %) s’est rendu chez le dentiste dans l’année : une cible particulièrement « vulnérable » face aux pathologies dentaires.
Cependant, il reste encore 4 français sur 10 qui ne se rendent pas chez le dentiste et qu’il est indispensable de toucher au travers des actions terrain et des campagnes nationales, via les autres professionnels de santé (médecins généralistes, pharmaciens…) mais aussi en inscrivant la santé bucco-dentaire dans tous les plans nationaux comme le PNNS, le plan cancer et le plan addictions.
Alors que l’âge conseillé de première visite chez le dentiste, pour l’enfant, est 1 an, seulement 16% des parents suivent cette recommandation. Près d’un tiers (31%) attend l’âge de 6 ans pour emmener son enfant à une première consultation. L’enquête met cependant en exergue une attitude prévento-consciente bénéfique à l’échelle familiale : plus de 2/3 (70,8 %) des parents qui emmènent leur enfant pour la première visite à 1 an, consultent pour eux chaque année.
La visite chez le dentiste semble bien ancrée chez les adultes puisque 64% des personnes interrogées affirment attendre moins d’un an entre chaque visite chez le dentiste. Les séniors fréquentent plus nos cabinets dentaires : 72% des 60 ans et plus déclarent s’être rendus chez le dentiste dans l’année. Pour les Français, la sensibilité et le saignement ne semblent pas être interprétés comme des pathologies mais juste comme un inconfort : 52 % de ceux qui en souffrent ne consultent pas et 77 % de ceux qui se déclarent en bonne santé dentaire disent souffrir de sensibilité de temps en temps.
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