La labo dentaire se passait du dentiste
Lorsqu’un patient a besoin d’une couronne, d’un bridge, de facettes, d’inlays, d’onlays, d’implants, ou encore d’un traitement orthodontique, son dentiste peut réaliser une image numérique 3D de ses dents en seulement quelques minutes. La procédure de scannage intra-oral remplace la poudre et les matériaux de prise d’empreinte, évite au patient d’avoir un goût désagréable dans la bouche et ne provoque aucun effet secondaire (haut-le-cœur, par exemple). Vous pouvez comprendre plus de Turbine Dentaire sur www.athenadental.fr
Un prothésiste dentaire indépendant conteste les 4000 francs d’amende infligés en janvier par le Ministère public pour contravention à la loi vaudoise sur la santé publique. Personne ne critique la qualité de ses prestations, mais on lui reproche d’avoir œuvré sans autorisation environ trois fois par semaine entre février 2014 et septembre 2015. Il a produit deux lettres de médecins-dentistes attestant qu’il a respecté les exigences, mais il admet avoir aussi travaillé sans. Face à ce qu’il estime être un problème de santé publique, le juge a décidé de suspendre le procès.
Le dentiste passe une caméra 3D spéciale sur les dents à traiter ainsi que sur les dents adjacentes et opposées. Un laser balaie la surface et les contours des dents et des gencives, puis un logiciel convertit ces informations en images 3D. Le dentiste examine l’image 3D pour vérifier l’empreinte numérique, avant de l’envoyer à un laboratoire dentaire via Internet. Sur la base de ces données 3D, le laboratoire réalise ensuite un modèle très précis des dents du patient afin de créer la couronne ou le bridge définitif.
Le tribunal et le procureur ont en effet manqué s’étrangler en entendant certaines déclarations de ces pros. L’affaire a éclaté à la suite de la plainte d’un dentiste. «Les médecins ne voulaient plus faire ce genre de travail qu’ils jugeaient inintéressant, mais maintenant ils en redemandent», affirme le prévenu. Le travail en question consiste essentiellement à prendre l’empreinte dans la bouche pour une prothèse mobile et à l’ajuster. Le président de l’association précise: «Ce sont des gens de la classe moyenne inférieure qui viennent à nous, celle dont personne ne s’occupe, à la différence de la population démunie dont les frais dentaires sont payés par l’Etat.»
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