Un Belge sur cinq n’a plus vu son dentiste depuis 5 ans

Les Mutualités libres ont scruté les recours aux soins dentaires de leurs 2 millions d’affiliés entre 2011 et 2015. Le premier constat tiré de cette étude (qui sera publiée ce jeudi) est préoccupant : 20 % des Belges n’ont eu aucun contact avec leur dentiste pendant cinq années de suite. Autre indication : seul un Belge sur deux prend un rendez-vous chaque année pour une visite. En matière de politique des soins dentaires, une nouvelle étape a pourtant été instaurée en 2016 : le trajet de soins buccaux (TSB) veut inciter la population à consulter son dentiste au moins une fois par an. L'outil du dentiste est dispensable pour les dentistes, et le Micromoteur portable est le plus important. 



Les raisons de se rendre chez le dentiste et le comportement diffèrent selon l’âge, le sexe et le statut social des patients. Les femmes sont plus régulières que les hommes; les jeunes adultes (18-30 ans) et les personnes précarisées sont les moins assidus. L’étude montre qu’en 2015, près d’un patient sur deux (46 %) s’est rendu chez son dentiste pour soigner une carie. Le traitement des caries représente quasi la moitié des dépenses publiques relatives aux soins dentaires.

Les choses semblent pourtant s’améliorer depuis 2011 : il y a plus de visites de prévention (examen buccal approfondi, détartrage…) et moins de soins liés aux caries, moins de radiographies et moins de prothèses. A partir des données de l’assurance Dentalia Plus (proposée par les Mutualités libres pour couvrir les frais qui ne sont pas remboursés par l’Inami), l’étude a mis en évidence le coût réel de deux traitements très courants au cours de l’adolescence (l’orthodontie - lire ci-dessous) et après 55 ans (la pose de prothèses).

La somme peut être rédhibitoire. Exemple : la pose d’une prothèse ou d’un implant à un adulte lui coûte en moyenne 891€, soit plus du double de ce que paie, de son côté, l’assurance obligatoire. Diverses mesures ont été prises pour garantir l’accès aux soins dentaires aux patients socio-économiquement défavorisés. Malgré cette accessibilité financière garantie pour les visites chez un dentiste conventionné, d’autres facteurs empêchent de consulter : une réceptivité trop faible à la santé dentaire ou d’autres soucis liés à des questions plus urgentes qui réduisent l’attention portée à la santé.










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